Lettre
n° 4, septembre-octobre 2005
21 rue victor Hugo, 54 000 Nancy /
capra.54@free.fr
L’Edito
du Président
L'été
se termine, mais cette période nous a donné l'occasion d'amorcer ce nouveau
semestre avec un point fort :le séjour d'une semaine dans les Vosges avec
bivouacs.
Nous
avons pu vérifier, une fois de plus, l'importance du partenariat avec les
lutins du Sotré, l'ouverture d'esprit
des accompagnateurs, de Lionel de la FFRP qui nous ouvre plein de perspectives
et le partage d'expériences avec des randonneurs expérimentés. Nos fidèles du
Saintois, Bob et Valérie, étaient également de la partie.
Maintenant
que nous avons des bases solides, nous allons pouvoir concrétiser les différents projets et répondre aux demandes
venant des municipalités et de la Fédération.
Le
18 septembre, nous comptons sur votre dynamisme pour participer à l'organisation de la manifestation des Sentiers
du Grand Nancy. 3 programmes de Randonnées, la découverte de la nature avec les
étudiants de EFSA, du CLEFTMS et les affiches refléteront toute la dimension de
cet événement. Un rendez-vous important pour l'association !
D'autres
actions suivent dans la foulée avec les Villes de Nancy, Vandoeuvre et les
projets avec l'Université.
Nos
sorties vont reprendre très vite. Nous avons investi dans
2
sièges baquets de rallye qui pourront se fixer sur nos engins. Les "
fragiles " seront donc très prochainement de la partie. Rapidement, nous
serons en mesure de compléter notre parc de joëlettes avec l'achat de deux
nouvelles offertes par le Grand Nancy et la Ville de Nancy.
Nous
continuons à travailler sur les dossiers en cours afin de compléter, améliorer
et diversifier les moyens nécessaires pour
nos activités. Avec l'expérience menée avec Eric en juin dernier, l'idée
de sorties vélo-tandem commence à mûrir
petit à petit et peut-être que le printemps prochain verra l’arrivée des
sorties de ce type.
Quatre
personnes vont entamer la formation d'accompagnateurs, nous sommes prêts à
prendre note des candidatures pour la suite car le programme de la section
Jeunes comprend l’organisation de rando-challenges.
Bref
tout va bien et nous avons des perspectives devant nous !
A
très bientôt Yves
Les
visuels de cette page :Les photographies de cette première page
représentent notre participation au Nancy-Epinal. Nous y retrouvons l’équipe de
Daniel prête à partir, Christian en tête de la joëlette, Noémie, dont la joëlette est tirée par Aurore, nous offre un beau sourire. Nous les
retrouvons tous les deux et leur co-équipiers sur les sentiers, tous portent le
tee-shirt de l’association. Ils sont rejoints par les équipes du Sotré
reconnaissable au petit lutin sur leur tee-shirt.
Nous
sommes à Charmes, repos pour Isabelle et ses amies, Choky après ses 51 km.
L’équipe
d’organisation : Dylan, Astrid, Pierrette et Sylvie surveille le bon
déroulement assis sur leur banc.
Photo
du mois : Montée d’une côte terrible, nous apercevons les deux équipes
avec, en tête les filles, Aurore à
l’avant et Nathalie à l’arrière, Noémie concentrée dans la joëlette. Bravo pour
leur gros effort !
Page
2 :
Premier
article :
Dimanche
12 juin, Sylvie, Yves,
et moi avons l'idée saugrenue, après la joëlette, le fauteuil-ski, le
cheval et le dromadaire de tester un nouveau mode de transport, le tandem.
Ancien cycliste accompli, bien que n'en ayant pas fait depuis dix ans, je
croyais encore tenir la forme.
Sylvie
enfourchant son vélo électrique nous accompagne dans ce périple aventureux et
sportif, avec son œil amusé, et pourquoi ne pas le dire un peu moqueur.
Ni
Yves, ni moi n'avions jamais fait de ce drôle d'engin. Christian, Manuelli nous
prêta son engin de la mort. Bien évidemment, je n'étais pas du tout équipé pour
faire du vélo, petit treillis, un peu serré, séquelles d'une petite surcharge
pondérale hivernale persistante, tee-shirt CAP'Rando Atous, et une paire de
basket, trop grosse pour rentrer dans les cales pied. Nous voilà partis. La
selle est un peu inconfortable, mais cela devrait aller. Christian nous donne
quelques conseils, que j'écoute d'une oreille distraite. Comme tout gamin
impatient je n'ai qu'une hâte, tester l'engin. Yves enfourche la machine, je fais de même très virilement comme
"Clint montant à cheval". C'est d'ailleurs à peu prés cela, la
monture se cabre, le départ est chaotique, mais au bout de dix mètres, avec maestria, Yves parvient à dompter la
bête.
Nous
refaisons plusieurs démarrages pour nous tester dans les hauteurs de
Buttegnemont, afin de prendre plus d'assurance, pédale gauche levée pour donner
un maximum de puissance au vélo : au démarrage, c'est très important. En fait,
Yves coté gauche est très puissant mais coté droite, il a toujours eu un peu de
mal.
Nous
allons grâce à notre GPS (Grand'Eury Personnel Satellite) jusqu'à la forêt de
Haye pour enfin connaître des chemins calmes et nous extirper de la pollution
et surtout du risque de mourir dans d'atroces souffrances sous les roues de
conducteurs endimanchés.
Là,
Sylvie daigne sortir de sa voiture, et enfourche son vélo, pour nous suivre.
Histoire de lui montrer tout de même qui c'est les plus forts, on appuie un peu
sur la pédale afin de lui mettre une certaine distance. Elle ne manquera pas de
nous faire payer cet exploit quelques montées plus loin, car à nous deux il
faut tout de même tirer 160kg en plus du poids du vélo (oui, je vous ai dit une
petite surcharge pondérale persistante).
Heure
après heure, je me rends compte que ce petit treillis un peu moulant n'est pas
la tenue idéale pour pédaler. Le midi,
je suis content de retrouver une chaise normale pour faire reposer mon séant.
Je ne parle plus des mains et de mes avant-bras, endoloris du fait de mon
poids. Après le déjeuner frugale de Caroline du Caroloup, pas réellement en adéquation
avec nos surcharges, la vérification du bon chargement des batteries du vélo
électrique de Sylvie, nous repartons gaillardement à l'ascension de la côte de
marron. Oui je sais ce ne sont pas les Alpes, mais souvenez-vous, cela faisait
dix ans que je n'étais pas monté sur un vélo. Après bien des efforts, nous
parvenons à en monter une bonne partie. Nous terminons à pied, et nous
retournons tranquillement au travers de la campagne vers Nancy pour rendre
l'engin à Christian.
Moralité
je suis heureux de cette journée car nous nous sommes bien amusés, et que je
sais enfin faire du tandem. et ce bien
que le soir en redescendant de ma monture, je ressemblais effectivement à Clint
Eastwood, sans les éperons, au niveau de la démarche, tellement j'avais mal aux
fesses, je peux vous dire que je referai du tandem. Outre que cela permet de
profiter de la nature autrement, que cela permette d'aller plus loin de se
dépasser, j'ai particulièrement aimé la relation que l'on doit avoir avec le
driver. Tout autant que sur une moto, on doit lui faire confiance, mais là,
plus que sur une moto, le moindre défaut de communication et ce peut être la
chute. Ce besoin de communication, de se faire totalement confiance, d'être à
deux en osmose, je crois que c'est une manière de résumer ce que nous avons
voulu faire à CAP'Rando Atous. Chacun peut à sa place contribuer, participer,
se balader.
Pour
finir je dirai juste à Vanessa Paradis, que “le tandem, c'est peut être super,
mais c'est pas du tout idem!” n'en déplaise à Serge Gainsbourg.
Eric
Les
visuels de cette page : Conciliabule à quatre avant le départ devant chez
Christian Emanueli, Eric de dos équipé d’un sac à dos, Yves en tenue cycliste
colorée et casquette rouge, ils ne passeront pas inaperçus.
Le
départ s’amorce, Eric est installé sur la selle arrière, Yves examine la
meilleure façon d’enfourcher à son tour le tandem.
Premier
encart :
"ATTENTION,
Avec les pimpons de Neuneu, ça
dépotte!!! " Un rando challenge super sympa avec des équipes motivées pour
franchir les abruptes et les sentiers de la
forêts et des mines de Chaligny, puis du petit rouge et du
barbecue. 23juin 2005
Le
visuel de cet encart : nous sommes dans le hangar des pompiers de
Neuves-Maisons, les tables sont dressées, nappes blanches, repas servis, tous
les participants sont attablés. Nous pouvons voir un camion de pompier dans le
fond de la salle.
Deuxième
encart :
Une
petite ballade by night, pourquoi pas !!!
A
la fin, un bon feu ! Cela change un peu. Avec le Foyer Rural de Tantonville.
Le
visuel de cette encart : L’équipe au complet au départ de cette descente
nocturne de la colline de Sion, Yvon dans la joëlette. A l’arrivée, un grand
feu dans la nuit et tous les participants autour.
Page
3 :
Premier
article :
L’INRA
à la Bouzule avec les IUT
Après
la découverte de l'univers des joëlettes lors de la ballade aux Vents des
forêts à Verdun, je viens de renouveler l'expérience aujourd'hui dans la forêt
de Champenoux. Toujours aussi sympa, un vrai bon moyen pour découvrir la nature
hors des sentiers goudronnés. J'ai eu l'occasion d'être passager d'une nouvelle
joëlette (plus de confort, plus longue, plus ergonomique). Toutefois une petite
remarque : étant d'un poids au dessus de la moyenne (eh oui !, c'est un aveu qui m'en coûte), lors des passages qui
" secouent ", j'ai remarqué que l'amortisseur était vraiment à bout
de course et générait des vibrations et des bruits importants. Sans conséquence
pour un petit parcours champêtre mais
en montagne ou en terrain plus difficiles, ce serait sûrement fatigant pour le passager et préjudiciable
pour la joëlette. Voilà peut-être un
point à améliorer dans une future version.
En
conclusion, je suis conquis et prêt à repartir pour des nouvelles aventures !
Amicalement Étienne
Le
visuel de cet article : Une photographie de chaque joëlette, nous sommes
sur un sentier de forêt, le soleil éclaire un paysage de printemps.
Deuxième
article :
La
MINE DU VAL DE FER vue par Sawsen et Laurence
C'est
une belle après-midi ce 26 juin, au Val
de Fer à Neuves-Maisons.
Il
y a beaucoup de monde. Sawsen est tout énervée, c'est sa première excursion en
joëlettes.
Pour
moi, c’est un peu différent car, j'ai
déjà eu la chance de goûter à cette expérience à la montagne, il y a un an.
Après
notre installation sur les joëlettes, nous entamons notre traversée de la
forêt. Il fait très chaud (35°); les
porteurs ont quelques suées pour avancer. Après quelques obstacles difficiles à
passer, qui ont nécessités quelques bras supplémentaires autour des joëlettes, nous
arrivons à l'entrée de la mine où nous sommes attendus par un ancien mineur
ainsi que par les responsables de l'Atelier Ame et Mémoire Ouvrière (AMO : 03
83 47 19 08). Toutes ces personnes œuvrent activement et gèrent la réfection
avec des bénévoles de l'association la redécouverte des anciennes galeries
obturées et l'exploitation culturelle de l'ensemble de la mine avec les
visites.
Après
une courte pause, nous entrons dans cet étrange endroit où la température ne
dépasse pas les 10 degrés " bonjour, le choc thermique ! ". C'est
avec un grand professionnalisme et un grand amour de son métier que cet ancien
mineur commence à nous décrire le fonctionnement de la mine, la vie et le rôle
des mineurs.
Dans
un couloir, il nous décrit les différents outils qui étaient mis à leur
disposition. Il nous explique que les mineurs devaient acheter leur matériel :
casque, lampe, pelle, etc… Etonnant, non !
Bien
que cela soit un métier très dangereux, il y retourne avec plaisir, fierté et
passion. On voit dans les yeux de ce bonhomme un grand amour de son métier. La
mine, c'est toute sa vie. Tout au long
du trajet, il nous parle longuement de la solidarité qui existait entre les
mineurs, des difficultés du métier comme, les risques d'éboulement ou
d'explosion. De plus, les plafonds de la mine sont très bas. En effet, pendant
notre visite, tout le monde a compris l'utilité de porter un casque…
A
la fin de la journée, nous étions tous fatigués, mais ravis d'avoir pu
découvrir ce monde enfoui au centre de la terre.
A
nous le plaisir de rêver et de retrouver les étudiants
du
SIUAP et de l’IUT pour une nouvelle aventure.
Sawsen
et Laurence
Le
visuel de cet article : Tout d’abord un mineur avec son casque et le
« bleu » de travail, il nous guidera et donnera les explications dans
la mine. Laurence sur une joëlette,
Sawsen poussée par Dylan dans une autre.
Nous
sommes dans la mine, Laurence dans la joëlette recouverte d’un coupe- vent, la
température est nettement plus basse qu ‘au dehors, Yves à l’avant écoute
les explications du second guide, Dylan à l’arrière tend l’ oreil pour entendre. Nous apercevons dans une
petite cavité la statut de Ste Barbe, patronne des mineur. Puis un aperçu d’un boyau en cours de
consolidation, une poutre en bois soutien le plafond.
De
nouveau dehors, les joëlettes attaquent une descente, le soleil nous réchauffe
après cette petite heure de visite au froid.
Page
4 :
Premier
article :
Une
première !
A
l'occasion d'une réunion de l'association Cap Rando à l'AGI où je suis résident
durant mes études, j'ai eu le privilège d'être invité gracieusement à me
joindre à la randonnée en joëlette en ce jour de printemps 2005.
Muni
de mon pique-nique et d'un vêtement de
pluie, je me suis installé avec l'aide de jeunes sportifs en formation dans une
des deux joëlettes.
Nous
sommes sortis de l'agglomération en longeant le canal. Alors que mes porteurs
prenaient de l'assurance, nous avons abordé un chemin de terre menant dans la
belle campagne lorraine. De plus en plus humide, le chemin utilisé principalement
par des tracteurs devint boueux, ce qui nécessita une habileté accrue de mes
porteurs. Nous avons pu grignoter à l'abri de sapins avant de nous remettre à
marcher dans la boue. A un certain moment, quatre personnes devaient stabiliser
la joëlette pour éviter que je ne chavire. Enfin le chemin devenait plus
carrossable et quelques éclaircies apparaissaient. Le cœur à l’œuvre, mes
coéquipiers se mirent à courir pour essayer de devancer Laura (en joëlette
aussi) et pour voir le héron qui nous indiquait le chemin à suivre. La joëlette
secoue toujours un peu et d'autant plus que la vitesse est élevée.
La
pluie s'est mise à tomber de plus belle pour nous pousser jusqu'au parking où
l'on avait commencé notre randonnée.
La
boucle bouclée, nous nous dépêchâmes de démonter les joëlettes afin de se
mettre à l'abris. J'ai été heureux d'échanger, le temps d'une journée,
avec ces supers sportifs Hors pairs du
CLEFTMS; je garde de bons souvenirs de cette randonnée. Daniel
Le
visuel de ce texte :Daniel en sous bois dans la joëlette, un groupe de
trois élèves du CLEFTMS pose prés d’un point d’eau, à l’abri de la pluie. Dans
le véhicule nous transportant, Daniel d’un côté et Laura de l’autre,
photographiés avec chacun un étudiant.
Deuxième
article :
Une
journée bien sympa avec le club de Rando pédestres Liverdunoises 12 juin
Le
visuel de cet article : le groupe de randonneur en sous-bois, le soleil
pénétrant les arbres touffus, et la famille Odinot au grand complet,
devant une arche du pont de Liverdun,
le cours d’eau en vue arrière, le soleil toujours présent.
Petit
encart :Attention !!! pensez à vérifier les dates du calendrier, les
compléments d’infos sur les sorties sur notre site internet http://capra.54.free.fr
le
calendrier des activités des mois de septembre-octobre : revoir le site