Lettre n° 4,  septembre-octobre 2005

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L’Edito du Président

L'été se termine, mais cette période nous a donné l'occasion d'amorcer ce nouveau semestre avec un point fort :le séjour d'une semaine dans les Vosges avec bivouacs. 

Nous avons pu vérifier, une fois de plus, l'importance du partenariat avec les lutins du Sotré,  l'ouverture d'esprit des accompagnateurs, de Lionel de la FFRP qui nous ouvre plein de perspectives et le partage d'expériences avec des randonneurs expérimentés. Nos fidèles du Saintois, Bob et Valérie, étaient également de la partie.

Maintenant que nous avons des bases solides, nous allons pouvoir  concrétiser les différents projets et répondre aux demandes venant des municipalités et de la Fédération.

Le 18 septembre, nous comptons sur votre dynamisme  pour participer à l'organisation de la manifestation des Sentiers du Grand Nancy. 3 programmes de Randonnées, la découverte de la nature avec les étudiants de EFSA, du CLEFTMS et les affiches refléteront toute la dimension de cet événement. Un rendez-vous important pour l'association !

D'autres actions suivent dans la foulée avec les Villes de Nancy, Vandoeuvre et les projets avec l'Université.

Nos sorties vont reprendre très vite. Nous avons investi dans

2 sièges baquets de rallye qui pourront se fixer sur nos engins. Les " fragiles " seront donc très prochainement de la partie. Rapidement, nous serons en mesure de compléter notre parc de joëlettes avec l'achat de deux nouvelles offertes par le Grand Nancy et la Ville de Nancy.

Nous continuons à travailler sur les dossiers en cours afin de compléter, améliorer et diversifier les moyens nécessaires pour  nos activités. Avec l'expérience menée avec Eric en juin dernier, l'idée de sorties vélo-tandem  commence à mûrir petit à petit et peut-être que le printemps prochain verra l’arrivée des sorties de ce type.

Quatre personnes vont entamer la formation d'accompagnateurs, nous sommes prêts à prendre note des candidatures pour la suite car le programme de la section Jeunes comprend l’organisation de rando-challenges.

Bref tout va bien et nous avons des perspectives devant nous !

A très bientôt                                       Yves

 

 

Les visuels de cette page :Les photographies de cette première page représentent notre participation au Nancy-Epinal. Nous y retrouvons l’équipe de Daniel prête à partir, Christian en tête de la joëlette, Noémie,  dont la joëlette est tirée par Aurore,  nous offre un beau sourire. Nous les retrouvons tous les deux et leur co-équipiers sur les sentiers, tous portent le tee-shirt de l’association. Ils sont rejoints par les équipes du Sotré reconnaissable au petit lutin sur leur tee-shirt.  

Nous sommes à Charmes, repos pour Isabelle et ses amies,  Choky après ses 51 km.

L’équipe d’organisation : Dylan, Astrid, Pierrette et Sylvie surveille le bon déroulement assis sur leur banc. 

 

Photo du mois : Montée d’une côte terrible, nous apercevons les deux équipes avec,  en tête les filles, Aurore à l’avant et Nathalie à l’arrière, Noémie concentrée dans la joëlette. Bravo pour leur gros effort !

 

Page 2 :

 

Premier article :

Dimanche 12 juin,   Sylvie,   Yves,  et moi avons l'idée saugrenue, après la joëlette, le fauteuil-ski, le cheval et le dromadaire de tester un nouveau mode de transport, le tandem. Ancien cycliste accompli, bien que n'en ayant pas fait depuis dix ans, je croyais encore tenir la forme.

Sylvie enfourchant son vélo électrique nous accompagne dans ce périple aventureux et sportif, avec son œil amusé, et pourquoi ne pas le dire un peu moqueur.

Ni Yves, ni moi n'avions jamais fait de ce drôle d'engin. Christian, Manuelli nous prêta son engin de la mort. Bien évidemment, je n'étais pas du tout équipé pour faire du vélo, petit treillis, un peu serré, séquelles d'une petite surcharge pondérale hivernale persistante, tee-shirt CAP'Rando Atous, et une paire de basket, trop grosse pour rentrer dans les cales pied. Nous voilà partis. La selle est un peu inconfortable, mais cela devrait aller. Christian nous donne quelques conseils, que j'écoute d'une oreille distraite. Comme tout gamin impatient je n'ai qu'une hâte, tester l'engin. Yves enfourche la machine,  je fais de même très virilement comme "Clint montant à cheval". C'est d'ailleurs à peu prés cela, la monture se cabre, le départ est chaotique, mais au bout de dix mètres,  avec maestria, Yves parvient à dompter la bête.

Nous refaisons plusieurs démarrages pour nous tester dans les hauteurs de Buttegnemont, afin de prendre plus d'assurance, pédale gauche levée pour donner un maximum de puissance au vélo : au démarrage, c'est très important. En fait, Yves coté gauche est très puissant mais coté droite, il a toujours eu un peu de mal.

Nous allons grâce à notre GPS (Grand'Eury Personnel Satellite) jusqu'à la forêt de Haye pour enfin connaître des chemins calmes et nous extirper de la pollution et surtout du risque de mourir dans d'atroces souffrances sous les roues de conducteurs endimanchés.

Là, Sylvie daigne sortir de sa voiture, et enfourche son vélo, pour nous suivre. Histoire de lui montrer tout de même qui c'est les plus forts, on appuie un peu sur la pédale afin de lui mettre une certaine distance. Elle ne manquera pas de nous faire payer cet exploit quelques montées plus loin, car à nous deux il faut tout de même tirer 160kg en plus du poids du vélo (oui, je vous ai dit une petite surcharge pondérale persistante).

Heure après heure, je me rends compte que ce petit treillis un peu moulant n'est pas la tenue idéale pour pédaler.  Le midi, je suis content de retrouver une chaise normale pour faire reposer mon séant. Je ne parle plus des mains et de mes avant-bras, endoloris du fait de mon poids. Après le déjeuner frugale de Caroline du Caroloup, pas réellement en adéquation avec nos surcharges, la vérification du bon chargement des batteries du vélo électrique de Sylvie, nous repartons gaillardement à l'ascension de la côte de marron. Oui je sais ce ne sont pas les Alpes, mais souvenez-vous, cela faisait dix ans que je n'étais pas monté sur un vélo. Après bien des efforts, nous parvenons à en monter une bonne partie. Nous terminons à pied, et nous retournons tranquillement au travers de la campagne vers Nancy pour rendre l'engin à Christian.

 

Moralité je suis heureux de cette journée car nous nous sommes bien amusés, et que je sais enfin faire du tandem. et  ce bien que le soir en redescendant de ma monture, je ressemblais effectivement à Clint Eastwood, sans les éperons, au niveau de la démarche, tellement j'avais mal aux fesses, je peux vous dire que je referai du tandem. Outre que cela permet de profiter de la nature autrement, que cela permette d'aller plus loin de se dépasser, j'ai particulièrement aimé la relation que l'on doit avoir avec le driver. Tout autant que sur une moto, on doit lui faire confiance, mais là, plus que sur une moto, le moindre défaut de communication et ce peut être la chute. Ce besoin de communication, de se faire totalement confiance, d'être à deux en osmose, je crois que c'est une manière de résumer ce que nous avons voulu faire à CAP'Rando Atous. Chacun peut à sa place contribuer, participer, se balader.

Pour finir je dirai juste à Vanessa Paradis, que “le tandem, c'est peut être super, mais c'est pas du tout idem!” n'en déplaise à Serge Gainsbourg.

Eric

 

Les visuels de cette page : Conciliabule à quatre avant le départ devant chez Christian Emanueli, Eric de dos équipé d’un sac à dos, Yves en tenue cycliste colorée et casquette rouge, ils ne passeront pas inaperçus.

Le départ s’amorce, Eric est installé sur la selle arrière, Yves examine la meilleure façon d’enfourcher à son tour le tandem.

 

 

Premier encart :

"ATTENTION, Avec les pimpons de Neuneu,  ça dépotte!!! " Un rando challenge super sympa avec des équipes motivées pour franchir les abruptes et les sentiers de la  forêts et des mines de Chaligny, puis du petit rouge et du barbecue.  23juin 2005

 

Le visuel de cet encart : nous sommes dans le hangar des pompiers de Neuves-Maisons, les tables sont dressées, nappes blanches, repas servis, tous les participants sont attablés. Nous pouvons voir un camion de pompier dans le fond de la salle.

 

Deuxième encart :

Une petite ballade by night, pourquoi pas !!!

A la fin, un bon feu ! Cela change un peu.  Avec le Foyer Rural de Tantonville.

Le visuel de cette encart : L’équipe au complet au départ de cette descente nocturne de la colline de Sion, Yvon dans la joëlette. A l’arrivée, un grand feu dans la nuit et tous les participants autour.

 

Page 3 :

 

Premier article :

L’INRA à la Bouzule avec les IUT

Après la découverte de l'univers des joëlettes lors de la ballade aux Vents des forêts à Verdun, je viens de renouveler l'expérience aujourd'hui dans la forêt de Champenoux. Toujours aussi sympa, un vrai bon moyen pour découvrir la nature hors des sentiers goudronnés. J'ai eu l'occasion d'être passager d'une nouvelle joëlette (plus de confort, plus longue, plus ergonomique). Toutefois une petite remarque : étant d'un poids au dessus de la moyenne  (eh oui !, c'est un aveu qui m'en coûte), lors des passages qui " secouent ", j'ai remarqué que l'amortisseur était vraiment à bout de course et générait des vibrations et des bruits importants. Sans conséquence pour un petit parcours champêtre mais  en montagne ou en terrain plus difficiles, ce serait sûrement    fatigant pour le passager et préjudiciable pour la joëlette.     Voilà peut-être un point à améliorer dans une future version.

En conclusion, je suis conquis et prêt à repartir pour des nouvelles aventures !

Amicalement  Étienne

 

Le visuel de cet article : Une photographie de chaque joëlette, nous sommes sur un sentier de forêt, le soleil éclaire un paysage de printemps.

 

Deuxième article :

La MINE DU VAL DE FER vue par Sawsen et Laurence

C'est une belle après-midi ce 26 juin,  au Val de Fer à  Neuves-Maisons.

Il y a beaucoup de monde. Sawsen est tout énervée, c'est sa première excursion en joëlettes.

Pour moi, c’est un peu différent car,  j'ai déjà eu la chance de goûter à cette expérience à la montagne, il y a un an.

Après notre installation sur les joëlettes, nous entamons notre traversée de la forêt.  Il fait très chaud (35°); les porteurs ont quelques suées pour avancer. Après quelques obstacles difficiles à passer, qui ont nécessités quelques bras supplémentaires autour des joëlettes, nous arrivons à l'entrée de la mine où nous sommes attendus par un ancien mineur ainsi que par les responsables de l'Atelier Ame et Mémoire Ouvrière (AMO : 03 83 47 19 08). Toutes ces personnes œuvrent activement et gèrent la réfection avec des bénévoles de l'association la redécouverte des anciennes galeries obturées et l'exploitation culturelle de l'ensemble de la mine avec les visites.

Après une courte pause, nous entrons dans cet étrange endroit où la température ne dépasse pas les 10 degrés " bonjour, le choc thermique ! ". C'est avec un grand professionnalisme et un grand amour de son métier que cet ancien mineur commence à nous décrire le fonctionnement de la mine, la vie et le rôle des mineurs.

Dans un couloir, il nous décrit les différents outils qui étaient mis à leur disposition. Il nous explique que les mineurs devaient acheter leur matériel : casque, lampe, pelle, etc… Etonnant, non !

Bien que cela soit un métier très dangereux, il y retourne avec plaisir, fierté et passion. On voit dans les yeux de ce bonhomme un grand amour de son métier. La mine, c'est toute sa vie.  Tout au long du trajet, il nous parle longuement de la solidarité qui existait entre les mineurs, des difficultés du métier comme, les risques d'éboulement ou d'explosion. De plus, les plafonds de la mine sont très bas. En effet, pendant notre visite, tout le monde a compris l'utilité de porter un casque…

A la fin de la journée, nous étions tous fatigués, mais ravis d'avoir pu découvrir ce monde enfoui au centre de la terre.

A nous le plaisir de rêver et de retrouver les étudiants

du SIUAP et de l’IUT pour une nouvelle aventure.

Sawsen et Laurence

 

Le visuel de cet article : Tout d’abord un mineur avec son casque et le « bleu » de travail, il nous guidera et donnera les explications dans la mine.  Laurence sur une joëlette, Sawsen poussée par Dylan dans une autre.

Nous sommes dans la mine, Laurence dans la joëlette recouverte d’un coupe- vent, la température est nettement plus basse qu ‘au dehors, Yves à l’avant écoute les explications du second guide, Dylan à l’arrière tend l’ oreil  pour entendre. Nous apercevons dans une petite cavité la statut de Ste Barbe, patronne des mineur.   Puis un aperçu d’un boyau en cours de consolidation, une poutre en bois soutien le plafond.

De nouveau dehors, les joëlettes attaquent une descente, le soleil nous réchauffe après cette petite heure de visite au froid.

 

Page 4 :

Premier article :

Une première !

A l'occasion d'une réunion de l'association Cap Rando à l'AGI où je suis résident durant mes études, j'ai eu le privilège d'être invité gracieusement à me joindre à la randonnée en joëlette en ce jour de printemps 2005.

Muni de mon pique-nique et d'un vêtement   de pluie, je me suis installé avec l'aide de jeunes sportifs en formation dans une des deux joëlettes.

Nous sommes sortis de l'agglomération en longeant le canal. Alors que mes porteurs prenaient de l'assurance, nous avons abordé un chemin de terre menant dans la belle campagne lorraine. De plus en plus humide, le chemin utilisé principalement par des tracteurs devint boueux, ce qui nécessita une habileté accrue de mes porteurs. Nous avons pu grignoter à l'abri de sapins avant de nous remettre à marcher dans la boue. A un certain moment, quatre personnes devaient stabiliser la joëlette pour éviter que je ne chavire. Enfin le chemin devenait plus carrossable et quelques éclaircies apparaissaient. Le cœur à l’œuvre, mes coéquipiers se mirent à courir pour essayer de devancer Laura (en joëlette aussi) et pour voir le héron qui nous indiquait le chemin à suivre. La joëlette secoue toujours un peu et d'autant plus que la vitesse est élevée.

La pluie s'est mise à tomber de plus belle pour nous pousser jusqu'au parking où l'on avait commencé notre randonnée.

La boucle bouclée, nous nous dépêchâmes de démonter les joëlettes afin de se mettre à l'abris. J'ai été heureux d'échanger, le temps d'une journée, avec  ces supers sportifs Hors pairs du CLEFTMS; je garde de bons souvenirs de cette randonnée.            Daniel

 

Le visuel de ce texte :Daniel en sous bois dans la joëlette, un groupe de trois élèves du CLEFTMS pose prés d’un point d’eau, à l’abri de la pluie. Dans le véhicule nous transportant, Daniel d’un côté et Laura de l’autre, photographiés avec chacun un étudiant.

 

Deuxième article :

Une journée bien sympa avec le club de Rando pédestres Liverdunoises 12 juin

Le visuel de cet article : le groupe de randonneur en sous-bois, le soleil pénétrant les arbres touffus, et la famille Odinot au grand complet, devant  une arche du pont de Liverdun, le cours d’eau en vue arrière, le soleil toujours présent.

 

Petit encart :Attention !!! pensez à vérifier les dates du calendrier, les compléments d’infos sur les sorties sur notre site internet http://capra.54.free.fr

 

le calendrier des activités des mois de septembre-octobre : revoir le site